Parce qu’enfin, je m’étais bien mis la pression en décidant de coudre ma robe de mariée.
Rappel des faits, j’avais envisagé de me faire une robe assez simple grâce à un pattern des années 50 trouvé sur Etsy. Puis, après un essayage de robes de princesse avec ma BFF, j’étais tombée raide devant un modèle de Suzanne Ermann qui coûtait un bras. Ayant pu prendre des photos (erreur fatale madame la marchande de robes de mariée!!) j’ai décidé de me la faire toute seule comme une grande. Au final, la robe ne ressemble pas exactement au modèle original mais je m’en suis bien inspiré.

En plein habillage, on dirait que c’est dur de refermer le zip…

Prête à partir, je pose avec Léa

le voile que j’ai rajouté sur les épaules de dos et mari chéri dans son très beau costume
Pour les détails techniques de la robe, c’est maintenant!
Je suis partie du patron 125 du magazine Burda de janvier 2012. C’est une robe bustier en cuir mais je suis restée plus soft, j’ai modifié le décolleté du bustier pour que ce soit droit et pas en pointe comme dans le magazine et j’ai bien raccourci la robe. Le tissu utilisé est un mélange de soie et d’élasthanne Nina Ricci avec un effet qui dessine des petites volutes partout sur le tissu (les volutes, c’est important). J’ai doublé la robe de coton écru et j’ai bien sûr mis des baleines partout où il en fallait pour que tout tienne bien en place 😉
Le modèle que j’avais essayé avait des volutes de tulle partout (c’est la marque de fabrique de la créatrice), j’ai donc essayé de reproduire ces volutes de tulle. J’ai commandé un fil plastique particulier sur un site de mercerie et je l’ai inséré dans le biais cousu au bas de mes pans de tulle. L’effet obtenu me plaît beaucoup même si il n’est pas semblable à celui de la robe de la créatrice (je pense qu’ils insèrent un fil plus rigide, comme une sorte de fil de fer pour obtenir des volutes plus larges, à tester pour une autre occasion). J’ai mis 3 épaisseurs de tulle, de 3 longueurs différentes, les pans sont plus courts devant et ils arrivent juste au niveau du sol car grâce à mon mannequin j’ai pu les coudre juste à la bonne hauteur pour ne pas marcher dessus. Le tulle est un tulle de soie Nina Ricci, le tulle de soie c’est quand même plus beau et plus doux que le tulle classique… Il m’en reste d’ailleurs, on verra bien ce que je vais en faire.
Me trouvant les épaules un peu nues j’ai ajouté un voile à porter sur mes épaules, pour le temps de la cérémonie.
Dans les cheveux, je portais un bandeau déniché sur Asos avec des petites fleurs. on le voit bien sur la photo suivante

Pour mari chéri, je ne me suis pas lancée dans la confection du costume (trop difficile), ni même de la chemise (faisable mais pas trop le temps), par contre j’ai cousu son noeud papillon, parce qu’évidemment le noeud papillon assorti à son costume n’existait pas! Mais comment trouver le même tissu que le costume?? En utilisant le tissu qui restait une fois que j’ai eu fait ses ourlets 🙂

mes loulous avec noeud papillon noir à pois blancs maison et stan smith aux pieds… la grande classe, et leur mère, encore un verre à la main, la classe??
En conclusion, faire sa robe de mariée est très éprouvant, j’en ai même rêvé! mais c’est très gratifiant de porter ce qu’on a cousu lors de ce grand moment. Je suis très contente de moi 😀